Les dilemmes juridiques des stablecoins : Analyse des droits de rachat de l'USDT et de l'USDC
Récemment, l'effondrement de l'UST a suscité des doutes sur la stabilité des stablecoins, la question clé étant de savoir si les stablecoins disposent d'un soutien d'actifs suffisant. Les réserves sont un indicateur important pour évaluer l'ancrage de valeur des stablecoins, mais si les dispositions légales n'accordent pas aux détenteurs le droit d'échanger en monnaie fiduciaire, la signification de cet indicateur mérite d'être remise en question. Cet article analysera les conditions de service des deux stablecoins les plus capitalisés, USDT et USDC, avec des résultats qui pourraient être surprenants.
Analyse des stablecoins USDT
L'article 3 des conditions de service USDT stipule qu'en cas de manque de liquidité des réserves, Tether peut retarder le rachat ou le retrait de USDT, et se réserve le droit de racheter en actifs tangibles. Cette clause présente les problèmes suivants :
Si le USDT est vraiment soutenu à 100 % par des réserves, pourquoi y a-t-il un retard dans le rachat ?
USDT est évalué à 1:1 par rapport au dollar, mais n'est pas entièrement soutenu par des monnaies fiduciaires.
Tether peut décider de la composition des réserves.
Les termes réservent le droit de "restitution en nature", ce qui peut inclure le remboursement d'obligations, d'actions et d'autres actifs non libellés en USD.
Seules les "clients Tether vérifiés" peuvent racheter directement des USDT, les utilisateurs ordinaires doivent passer par des intermédiaires tels que des échanges.
Analyse du stablecoin USDC
Les conditions de rachat de l'USDC sont plus strictes :
Circle ne s'engage pas à détenir des réserves de monnaie fiduciaire équivalentes à celles de l'USDC, mais plutôt à soutenir par des actifs libellés en dollars.
L'engagement de 1 USDC échangeable contre 1 dollar n'est valable que pour les partenaires institutionnels, les utilisateurs individuels ne peuvent pas exercer directement leur droit de rachat.
Circle indique clairement qu'il ne garantit pas que 1 USDC est équivalent à 1 dollar et qu'il n'est pas responsable des fluctuations de valeur.
Résumé
D'un point de vue juridique, USDT et USDC ne sont pas équivalents à des monnaies légales, et leurs réserves ne sont pas entièrement liées aux monnaies légales. Les utilisateurs individuels peuvent ne pas avoir de droits de libre échange des stablecoins sur le plan légal. Tether permet aux particuliers de devenir des clients directs, mais se réserve le droit de ne pas racheter de monnaies légales. Circle promet un rachat en monnaies légales, mais ne reconnaît pas que les particuliers aient ce droit.
L'émetteur de stablecoins et les droits des utilisateurs sont manifestement inégaux. Pour les détenteurs ordinaires, la possibilité d'échanger à tout moment contre de la monnaie fiduciaire reste une question en suspens. Cette ambiguïté juridique pourrait devenir un risque potentiel pour le développement des stablecoins à l'avenir.
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· Il y a 1h
Les stablecoins ne sont pas stables, qui y croit est idiot.
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hodl_therapist
· 08-10 15:42
Les réserves ne sont qu'un document vide ?
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MetaDreamer
· 08-10 15:38
On n'ose même pas écrire clairement ce qu'on va racheter, de quoi s'inquiéter ?
Analyse des clauses légales pour USDT et USDC : des inquiétudes subsistent concernant le droit de rachat des stablecoins
Les dilemmes juridiques des stablecoins : Analyse des droits de rachat de l'USDT et de l'USDC
Récemment, l'effondrement de l'UST a suscité des doutes sur la stabilité des stablecoins, la question clé étant de savoir si les stablecoins disposent d'un soutien d'actifs suffisant. Les réserves sont un indicateur important pour évaluer l'ancrage de valeur des stablecoins, mais si les dispositions légales n'accordent pas aux détenteurs le droit d'échanger en monnaie fiduciaire, la signification de cet indicateur mérite d'être remise en question. Cet article analysera les conditions de service des deux stablecoins les plus capitalisés, USDT et USDC, avec des résultats qui pourraient être surprenants.
Analyse des stablecoins USDT
L'article 3 des conditions de service USDT stipule qu'en cas de manque de liquidité des réserves, Tether peut retarder le rachat ou le retrait de USDT, et se réserve le droit de racheter en actifs tangibles. Cette clause présente les problèmes suivants :
Si le USDT est vraiment soutenu à 100 % par des réserves, pourquoi y a-t-il un retard dans le rachat ?
USDT est évalué à 1:1 par rapport au dollar, mais n'est pas entièrement soutenu par des monnaies fiduciaires.
Tether peut décider de la composition des réserves.
Les termes réservent le droit de "restitution en nature", ce qui peut inclure le remboursement d'obligations, d'actions et d'autres actifs non libellés en USD.
Seules les "clients Tether vérifiés" peuvent racheter directement des USDT, les utilisateurs ordinaires doivent passer par des intermédiaires tels que des échanges.
Analyse du stablecoin USDC
Les conditions de rachat de l'USDC sont plus strictes :
Circle ne s'engage pas à détenir des réserves de monnaie fiduciaire équivalentes à celles de l'USDC, mais plutôt à soutenir par des actifs libellés en dollars.
L'engagement de 1 USDC échangeable contre 1 dollar n'est valable que pour les partenaires institutionnels, les utilisateurs individuels ne peuvent pas exercer directement leur droit de rachat.
Circle indique clairement qu'il ne garantit pas que 1 USDC est équivalent à 1 dollar et qu'il n'est pas responsable des fluctuations de valeur.
Résumé
D'un point de vue juridique, USDT et USDC ne sont pas équivalents à des monnaies légales, et leurs réserves ne sont pas entièrement liées aux monnaies légales. Les utilisateurs individuels peuvent ne pas avoir de droits de libre échange des stablecoins sur le plan légal. Tether permet aux particuliers de devenir des clients directs, mais se réserve le droit de ne pas racheter de monnaies légales. Circle promet un rachat en monnaies légales, mais ne reconnaît pas que les particuliers aient ce droit.
L'émetteur de stablecoins et les droits des utilisateurs sont manifestement inégaux. Pour les détenteurs ordinaires, la possibilité d'échanger à tout moment contre de la monnaie fiduciaire reste une question en suspens. Cette ambiguïté juridique pourrait devenir un risque potentiel pour le développement des stablecoins à l'avenir.